Le 24 juillet 1999                                           

Lyon =========================>Dakar

8h30 Satolas, France.              

 
Fidèles au rendez-vous, et on a de quoi l'être après de 1 à 2 ans d'attente selon les personnes, tout le monde est près à partir. On remercie Jérôme d'être venu se faire mal au cœur pour nous voir partir. On remercie la dame à l'enregistrement d'avoir triché pour le poids de nos cinq sacs, quatre paquetages, de la guitare et du petit sac. On remercie les Parisiens de l'avion embarqués à Roissy d'avoir emporté tellement de bagages qu'on a du supporter nos "bagages à mains" dans les pieds.

Le club des cinqs part à l'aventure !


Et on va surtout remercier le pilote de l'airbus A300 d'air Afrique de nous avoir menés à bon port, après qu'on ait bien mangé (chouchous, bonbons, repas à la volaille), joué au tarot avec 8 cartes en moins et au baccalauréat (dont la première lauréate fut moi-même), discuté avec Agnès , ma voisine de gauche partie en vacances pour St-Louis.


C'est seulement à notre descente d'avion que le spectacle a pu commencer. Après avoir vu Dakar de haut ( c'est grand et c'est joli) on a vu Dakar de l'intérieur (c'est toujours aussi grand mais plus tellement si joli), suite au trajet du touriste étranger au cœur de l'aéroport Léopold Sedhar Senghor.
Avant toute chose, il faut récupérer une carte de débarquement après avoir trouvé dans la foule LE type qui les distribue. Ensuite on fit un beau sourire au douanier pour qu'il fasse un beau tampon sur le passeport , puis pour récupérer les bagages il faut redonner la carte de débarquement puis attendre, attendre et attendre ses bagages, se faire une place pour les récupérer et les porter jusqu'à la douane. Là, petite frayeur, ils ouvrent tout. On est mal avec tout nos sacs. Finalement on a une bonne bouille et de belles chemises, rien à déclarer, on peut passer. De là pas le temps de changer de l'argent, qu'on se fait happer par le taximan qui a été envoyé par l'hotel Farid.
Manue

Un "garage" de St-Louis



C'est alors que débute notre première séance de taxis sénégalais. Nous avons deux taxis. Un taxi jaune et noir, taxis officiels de Dakar, et une vielle Audi , taxi occasionnel de Dakar. Il faut savoir que pour 2500 CFA, la plupart des habitants veulent bien faire le taxi. Nous prenons donc l'autoroute pour l'hôtel : la position de conduite est  différente de la conduite française, ici c'est une main sur le volant et une main sur le klaxon. Sans savoir comment les voitures roulent, nous arrivons finalement à l'hôtel qui une fois à l'intérieur se révèle fort agréable : lits, WC, TV, climatisation, eau courante et même eau chaude (leur conception de l'eau chaude est assez ... tiède, c à d température ambiante). Après avoir donner de nos nouvelles à la France( qui commence à nous manquer), nous décidons de prendre un taxi pour aller retrouver l'autre équipe à la plage de Yoff village. Nous y trouvons Samba qui nous accompagne. Nous marchons longtemps, longtemps, longtemps avant de découvrir une plage de pêcheurs couverte de pièces de poisson non vendables ( têtes puantes, queues fermentées...), mais pas de guides de France, ils sont retournés chez Baba Diop, leur hôte à Dakar. Nous prenons alors un taxi qui nous y mène. Nous nous mettons d'accord sur les modalités du voyage du lendemain, direction Rosso Mauritanie: départ 9 h de chez Baba. Nous rentrons dans notre cher taxi pour l'hôtel, qui est aussi un restaurant libanais. Nous pénétrons dans la salle dans nos tenues du jour, défroqués et puants pensant être en phase avec le cadre dakarois. C'est la stupeur quand nous découvrons une magnifique salle "comme en France voir beaucoup mieux". Tout honteux nous commandons le menu de luxe à 55 FF, qui se révèle très bon. Le paiement des repas, des taxis et de l'hôtel effectués, nous remontons aux chambres pour la douche et dodo. Jusqu'ici tout va bien. C'est alors que la climatisation entre en jeu. Son chant mélodieux n'est pas sans rappeler l'airbus du voyage. Nous réalisons à quel point nous avons bien fait de ne pas essayer de dormir dans l'avion.

 
Benoit

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