Mercredi 11 août 1999 :
Je tiens d'ores et déjà à corriger
les appréciations de Manue concernant la faune et la flore de Satara. En effet
comme d'hab' j'ai été réveillée par les gargouillis mélodieux d'un canard
dégueulasse qui se gargarisait à 5 mm de ma tête dans un petit bol laissé à
cette intention. Tirée des bras de Morphée parce doux bruit j'ai redécouvert
les joies de Satara… après la pluie, ordures, boue, noirceur ambiante…
La plupart des Scouts ont passé la
nuit avec nous chez Assia et nous les retrouvons donc au p'tit déj le cœur un
peu serré car l'heure de la séparation approche. Aussi nous profitons une
dernière fois du thé délicieux de Bocar, des réflexions poético-philosophiques
de Do, de la gentillesse de Mamoudou et Mody et des bisous de Badara (enfin en
exclusivité pour Marie !). Puis Thio notre grand coordinateur arrive dans son
grand boubou avec son carrosse attitré : la fidèle voiture de notre ami
Cheikhna. Nous nous entassons tant bien que mal dans le robuste véhicule qui
doit nous conduire jusqu'au bac. Certains suivent en vélo (Mamoud) ou à pieds
comme Sowarny) mais tous nous accompagnent jusqu'au bout. Après un dernier
signe de la main et un gros coup de déprime pour notre petite Marie, le bac
démarre et laisse derrière nous la Mauritanie et … Marie-Sophie et Béa !!
Arrivés à Rosso-Sénégal nous
dégottons avec l'aide précieuse de Thiombé un magnifique mini-bus hyper
confortable et spacieux, et en route pour Dakar.
Le trajet est exactement le même
qu'à l'aller, et est seulement ponctué d'un arrêt bouffe au restau à
Saint-Louis et d'une pause mangue en fin d'après-midi qui se révèle être tout à
fait gore !! (mais succulente). Nous arrivons à Dakar vers huit heures chez
Baba (qui nous attend d'ailleurs autre part !) Sa maison est petite mais
confortable (douche, chiottes sans cafards, cuisine) et bien située (tous les
commerces sont à proximité), ce qui nous permet d'élaborer un menu de luxe :
pâtes-gruyère, pain et ketchup avec des mangues au dessert !
Epuisés par le voyage nous
sombrons vite malgré les invités de Baba et prenons des forces pour la rude
expérience du lendemain !
Julie