Samedi 7 août (je ne vous ferai pas l'affront

de préciser l'année…) :

Après une nuit piquante ponctuée par les "bzz" et les "putain!" générés par nos amis les moustiques, une autre catégorie d'insectes prend le relais pour tirer tout le monde du lit, et à l'heure s'il vous plaît ! Il faut préciser que la mouche est un petit animal fourbe d'apparence inoffensive mais qui est plus efficace que le meilleur marteau piqueur et plus précise que le fleuron de la technologie des Helvètes. Ainsi, dès que notre "ami" le soleil sort de son lit les petites bébêtes commencent leur ballet à quelques centimètres de nos oreilles. Réveil ponctuel. A 7 h 30 tout le monde déjeune déjà grâce à notre super Cuis' (lève) tôt.

Marie part pour les courses à 8 h 00, et après un petit tour au forage nous sommes sur le chantier. Au programme :

- Comment arroser 1500 arbres avec 4 arrosoirs, à raison d'un arrosoir par pied et quand le forage est à 500 mètres ? (et sans âne)

- Comment fixer la clôture si notre ami l'esclave (chef) du village, ne nous amène pas de fil de fer ?

Réponse : jusqu'à 11 h 00 nous avons arrosé les 200 arbres les plus proches (1 arrosoir pour 3/4 arbres environ) et planté 200 arbres de plus.

La clôture est restée au même point. Nous rentrons au camp, pétés par le soleil et le poids de l'eau. Marie et Mamoudou sont rentrés des courses. Le repas commence à 14 h, avec le 22e Tiboudien, 1 mangue pour 7.

Guillaume

NDLR : l'extrait suivant se fera sous la dictée de Marie, privée momentanément de vue, conséquence néfaste de l'effet conjugué du sable sur les lentilles et de la forte luminosité qui persiste ici.

Après un repas "feinté" par Julie et moi-même (pour faire semblant d'avoir mangé il suffit de creuser un petit trou dans le plat là où on devrait manger…), nous entamons une longue sieste sous les arbres en compagnie de nos chers amis les moustiques et les ânes. Julie est tout excitée, et après des improvisations de "Stop Caca" (Remake de "Stop Sida, car la Tourista nous monte à la tête) nous entamons un répertoire plus classique avec Marie à la guitare (désaccordée…)

A 17 h 00 on émerge pour apprendre la "Danse des Bâtons" sous la direction de Thio (qui l'a apprise lors d'un Rallye (=Jamboree) Scout en Libye en 1988). On va tenter de vous faire la chorégraphie :

 

 

Manue

Bref vive les majorettes ! Après cette séance d'adresse presque militaire nous préparons un nouveau "repas à la Française", c'est-à-dire de pauvres pâtes sans une tonne de graisse. Devant le goût de ces aliments précieux nous nous empiffrons (ce qui est un phénomène relativement rare depuis le début du camp). Ensuite arrive le moment de la veillée puis le coucher sous une moustiquaire écrasante qui engendre la claustrophobie.

Julie

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